Stupid memories

Les jours passent comme des semaines. Je m'ennuie, lasse de tout. J'attends, je ne sais plus ce que j'attends mais je l'attends. Encore et toujours. Ils me fixent. Des dizaines de paires d'yeux vitreux qui me scrutent, de bas en haut, de long en large. Je relève la tête, rien n'est impossible. L'été est arrivé, si vite. Une année passée, tellement courte. Mais désormais, le temps s'est aretté. Tu joues avec moi. Personne ne gagnera. La vie nous arettera bien avant. Je me rapelle de cet hiver, de mes pas dans la nuit. Du froid qui rougissait mes joues et du silence. De la nuit qui tombait encore tôt et de mes rêves encore vivants. Je me rapelle, de ce parfum. Je me souviens des marches en pierre et des sourires bienveillants derrière la porte. Cela n'a pas changé mais tout est différent.